Que s’est-il passé concernant l’évolution de la guerre depuis ce 3 août 1914 ?
L’invasion allemande de la Belgique a d’abord été l’événement marquant, les belges se battaient courageusement et nous permettaient de gagner du temps pour notre préparation aux combats. Nous leur devions notre concours.
Les russes s’engageaient sur le front d’Europe du nord mobilisant des forces ennemies.
Mais hélas, notre impréparation, dans tous les domaines était trop grande, tout devait être revu et réformé, jusqu’à la préparation de notre encadrement supérieur.
Nous avons eu la chance d’une faute de stratégie du kronprinz qui nous a évité de perdre la guerre en cessant notre repli et en repoussant nos ennemis au Nord.
Le sang a généreusement coulé en 1915, les combattants se sont enterrés de part et d’autres. Des armes et des tenues nouvelles sont venues. L’armée belge et les premiers éléments anglais formaient front à nos côtés.
En 1916, les allemands avaient trop hypothéqué l’effet de surprise et de leurs forces.
Ils n’avaient pas, non plus, présumé de la résistance et du courage de nos poilus, ni des renforts que nous pourrions recevoir lorsqu’ils ont voulu « saigner l’armée française », à Verdun le 21 février 1916. Malheureusement les anglais étaient encore en situation de faiblesse lors de l’offensive qu’ils ont lancée le 1er juillet 1916.
Le changement de généralissime, de Joffre par Nivelle n’a pas répondu aux espoirs que certains avaient de voir cesser les combats inutiles et sanguinaires. Ce fut la bataille du Chemin des Dames, puis la venue aux premiers plans de généraux d’armées mieux préparés comme Pétain et Foch. Enfin l’équilibre des forces allait changer du fait de la révolution russe en marche et surtout par la décision des Etats-Unis d’entrer dans le conflit.
A nouveau les tranchées ont retrouvé pour un temps l’intérêt que, des deux côtés, les chefs leur portaient, mais pour agir sous forme de « coups de poing ». Les allemands s’appuyaient sur la ligne « Hindenburg », pressés de recevoir leurs dividendes du Traité de Brest-Litovsk avec la capitulation de la Russie.
Nous allons suivre les dernières offensives de 1918 aux côtés de tous ceux qui y ont participé.
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