Clément FEREYRE
L'installation d"une puissante station de radars, l'arrivée d'une garnison allemande dans une petite ville de province et le destin qui fait se mesurer 3 personnages hors du commun : Francis Cammaerts, major anglais du S.O.E., Adrien Monier (Rodolphe), le français un peu poète à ses heures, qui se révèlera redoutable chef de guerre et Wolfgang Reiff le commandant de la base allemande ; cela constituerait déjà la trame d'un excellent roman d'action. Mais si l'on ajoute que tous les faits relatés se sont véritablement passés, il se vérifie une fois de plus que la réalité peut rejoindre la fiction.
Sans aucune expérience militaire, Rodolphe tablant sur la cohésion de ses chapeliers, récupérant ses parachutages sous le nez même des allemands, réussira à mettre sur pied un groupe mobile doté d'une grande puissance de feu et qui affrontera sans complexe des unités dures de la 19° armée allemande, tels que la 716° division d'infanterie ; le 4° Luftkorps ou la sinistre II° panzer.
Les chapeliers de Rodolphe servis par une extraordinaire baraka participeront aux principaux combats de la libération. Aussi bien à Estivareilles où attaquant de nuit, ils surprendront les Tartares de la 6° légion, que dans les secteurs de Brignais, les 7 Chemins, Taluyers, Montagny, quand ils se battront pour la libération de Lyon en compagnie d'un stick de parachutiste S.A.S. ou encore en Haute Ubaye fin avril 1945, lorsqu'ayant franchi les plus dangereux champs de mines ils enlèveront en pleine tempête de neige le col de Larche aux allemands.
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